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2017, l’alignement parfait

  • La performance de l’économie mondiale a dépassé les attentes.
  • La zone euro a créé la surprise.
  • Croissance sans inflation et politique de relance, le cocktail a soutenu les marchés.

2017 s’est finalement soldée par une bonne surprise: la croissance de l’économie mondiale a largement dépassé les attentes. Elle a bénéficié de la conjonction de plusieurs soutiens. À commencer par une activité avançant en parallèle dans les principales économies de la planète. Conséquence: une progression de plus de 3,5% du PIB mondial.

Synchronisation des économies

Pour la première fois depuis la crise de 2008, tous les facteurs s’étaient alliés pour soutenir la croissance. Les taux sont restés bas; les banques centrales ont poursuivi leur politique monétaire accommodante; les hausses des indices boursiers et de l’immobilier ont dynamisé le patrimoine des investisseurs; l’amélioration du marché de l’emploi s’est poursuivie, soutenant à son tour la confiance des consommateurs; l’aversion au risque a reculé. Même les politiques fiscales ont apporté leur tribut à ce tableau presque parfait. Et, bien que certains éléments structurels entravent toujours un développement plus dynamique de l’activité – endettement, vieillissement de la population, conditions-cadres, etc. –, des améliorations ont été observées ici et là, notamment en matière d’attribution de crédit.

La zone euro brille

S’il est une zone économique qui incarne particulièrement la bonne surprise de 2017, c’est la zone euro. Alors que sa croissance était attendue aux alentours de 1,5%, elle avoisine 2,3%. Mieux même que celle des États-Unis! Le taux de chômage est, lui, passé sous la barre des 9%. L’activité européenne a grandement profité de la bonne marche de l’économie mondiale. L’absence de tensions inflationnistes – tout comme la disparition de celles déflationnistes qui constituaient une menace l’an dernier encore – a permis à la Banque centrale européenne de maintenir sa politique de relance, tout en annonçant de prochains changements très graduels.

Les États-Unis et la Chine confirment

C’est devenu une habitude outre-Atlantique: l’économie commence l’année au ralenti. Mais, après un premier trimestre décevant, la croissance a retrouvé son allant, sans toutefois s’emballer. En Chine, le ralentissement attendu ne s’est pas produit. L’économie s’est montrée suffisamment solide pour supporter les mesures prises par le gouvernement pour limiter la surchauffe immobilière et les risques liés au crédit.

Même le Japon suit

Et s’il fallait encore une preuve de cette croissance en chœur, un coup d’œil au Japon suffit. La bonne tenue de la demande globale a soutenu cette économie fortement dépendante des exportations. Même le marché de l’emploi, si longtemps stagnant, a progressé.

Records en bourse

Croissance solide, inflation absente, politique de relance active: l’alignement des astres boursiers s’est avéré parfait. Les marchés ont applaudi, oubliant même d’enregistrer la crise catalane ou les tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord. En 2017, les indices boursiers ont battu record sur record et n’ont pas connu de corrections supérieures à 5%.