Après leur envolée à l’aube des années 2000, sous l’effet notoire de l’industrialisation rapide de la Chine, les matières premières ont subi de plein fouet la crise financière, puis les effets du ralentissement des pays émergents, voire, pour certaines d’entre elles, les suites d’un marché déséquilibré. Entre l’été 2014 et la fin août 2015, l’indice Standard & Poor’s Goldman Sachs Commodity Index (S&P GSCI) a, par exemple, perdu 45% de sa valeur. Moins exposé à l’énergie, le Bloomberg Commodity Index (BCOM) a lui chuté de plus de 30%. Car tous les secteurs n’évoluent pas forcément parallèlement. Et les investisseurs peuvent se montrer sélectifs que ce soit pour des raisons financières ou éthiques.

Un exemple: les matières premières agricoles. Si elles permettent d’équilibrer un fonds de par leur possible décorrélation de l’énergie, elles peuvent aussi rebuter l’investisseur. Soit car trop risquées. Soit car socialement critiquées. Un débat sur le rôle des investisseurs a en effet éclaté au lendemain de l’envolée des prix des céréales avant la crise de 2008. Hausse qui avait suscité des tensions sociales dans nombre de pays en développement.

Afin de répondre à toutes les sensibilités de ses clients, le nouveau fonds BCV Commodity Ex-agriculture est investi dans les matières premières sans les matières agricoles. A la base de ce produit de droit suisse, l’indice BCOM optimisé. Le fonds s’adresse à tout investisseur intéressé par les matières premières dans son processus de diversification, et supportant un certain niveau de risque.

Les explications de Luc Hinz, Quantitative Investment Manager, BCV

Données clés

BCV Commodity Ex-Agriculture (CHF) B

BCV Commodity Ex-Agriculture (CHF) C

BCV Commodity Ex-Agriculture (USD) B 

BCV Commodity Ex-Agriculture (USD) C